ولن نصمت. بل الآن سنبدأ العمل. إلى أن ينقشع هذا الكابوس الإخوانيّ السلفي
كابوس الترويكا المتواطئة.
FRANCE. Communiqué de la FTCR (Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives) et du CRLDHT (Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie), Paris, 12 juin 2012.
"Menaces sur les libertés en Tunisie"
Les salafistes saccagent les oeuvres d'art d'une galerie ) la Marsa, incendient le siège régional du syndicat UGTT, le tribunal de Jendouba, et ce, juste après l'appel du chef d'Al Qaïda au soulèvement aux Tunisiens pour l'instauration de la chariaa.
Des leaders salafistes appellent au soulèvement vendredi prochain, après la prière.
Paris le 12 juin 2012,
La Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux Rives (FTCR) et le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) condamnent les violences perpétrées, commises d’une manière simultanées ces deux derniers jours, par des groupe extrémistes religieux salafistes accompagnés par des malfaiteurs et des casseurs.
Après avoir sévi ces derniers temps, entre autres, contre les journalistes, les intellectuels, les syndicalistes, les enseignants, les militants démocrates et les artistes, ils se sont attaqués aux œuvres d’art jugés blasphématoires lors d’une exposition intitulée « Le printemps des arts » au palais d’Abdellia ; des œuvres ont été lacérées ou détruites.
Les violences se sont ensuite propagées dans des quartiers populaires de la ville de Tunis : Intilaka, Ettadhamen et Essijoumi, ainsi que dans les villes de la banlieue nord : La Marsa, Carthage, Le Kram. semant la panique et le désarroi durant la nuit.
Ces groupes se sont aussi attaqués au tribunal de Tunis, à Essejoumi, où ils ont brûlés le bureau du procureur.
A Jendouba, ville du nord-ouest tunisien, des groupes salafistes ont incendié le siège régional du syndicat UGTT (Union générale tunisienne du travail). Il faut rappeler que les groupes salafistes ont déjà attaqué à Jendouba plusieurs locaux de la police et des débits de boissons alcoolisées.
Ces groupes bénéficient d’une grande impunité malgré la gravité de leurs actes depuis plusieurs mois.
La FTCR et le CRLDHT dénoncent ces actes attentatoires aux libertés et à la démocratie, qui surviennent après des appels au soulèvement des Tunisiens pour l’instauration de la Chariaa en Tunisie. Ils condamnent les appels intolérants à l’affrontement religieux qui utilisent les mosquées comme outils de leurs discours haineux.
La FTCR et le CRLDHT demandent aux députés de l’Assemblée constituante et au gouvernement de prendre les mesures urgentes pour mettre hors d’état de nuire ces groupes haineux et intolérants qui s’attaquent à tous ceux qui ne partagent pas leurs convictions fascistes.
Nous mettons en garde le gouvernement contre la poursuite de ces violences salafistes et lui rappelons qu’il est le garant de la sécurité de toutes les personnes et les biens.
La Tunisie de la Révolution et de la démocratie ne peut plus supporter ces agissements violents qui risquent de transformer la Tunisie en un champ de bataille de conflits religieux avec des conséquences désastreuses pour le développement économique et la nécessaire ouverture de notre pays au reste du monde.
La FTCR et le CRLDHT appellent les démocrates et les défenseurs des droits de l’homme tunisiens – de Tunisie ou de l’étranger – ainsi que nos amis maghrébins, arabes, français et européens qui se sont mobilisés avec nous pour chasser la dictateur Ben Ali à se mobiliser encore une fois pour la défense de la tolérance, des libertés et de la démocratie en Tunisie. Cette mobilisation est urgente pour contrecarrer les violences des salafistes et des casseurs et de leurs commanditaires et défendre la liberté de création artistique et culturelle, de croyances et de paroles, de presse, syndicale, associative.
Mobilisation générale :
POUR L’ARRET DE LA VIOLENCE DES SALAFISTES EN TUNISIE.
POUR LE RESPECT DES LIBERTÉS ET DES DROITS DE L’HOMME EN TUNISIE
POUR LA RÉALISATION DES OBJECTIFS DE LA RÉVOLUTION :
DIGNITE, EMPLOI ET LIBERTÉ
كابوس الترويكا المتواطئة.
FRANCE. Communiqué de la FTCR (Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives) et du CRLDHT (Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie), Paris, 12 juin 2012.
"Menaces sur les libertés en Tunisie"
Les salafistes saccagent les oeuvres d'art d'une galerie ) la Marsa, incendient le siège régional du syndicat UGTT, le tribunal de Jendouba, et ce, juste après l'appel du chef d'Al Qaïda au soulèvement aux Tunisiens pour l'instauration de la chariaa.
Des leaders salafistes appellent au soulèvement vendredi prochain, après la prière.
Paris le 12 juin 2012,
La Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux Rives (FTCR) et le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) condamnent les violences perpétrées, commises d’une manière simultanées ces deux derniers jours, par des groupe extrémistes religieux salafistes accompagnés par des malfaiteurs et des casseurs.
Après avoir sévi ces derniers temps, entre autres, contre les journalistes, les intellectuels, les syndicalistes, les enseignants, les militants démocrates et les artistes, ils se sont attaqués aux œuvres d’art jugés blasphématoires lors d’une exposition intitulée « Le printemps des arts » au palais d’Abdellia ; des œuvres ont été lacérées ou détruites.
Les violences se sont ensuite propagées dans des quartiers populaires de la ville de Tunis : Intilaka, Ettadhamen et Essijoumi, ainsi que dans les villes de la banlieue nord : La Marsa, Carthage, Le Kram. semant la panique et le désarroi durant la nuit.
Ces groupes se sont aussi attaqués au tribunal de Tunis, à Essejoumi, où ils ont brûlés le bureau du procureur.
A Jendouba, ville du nord-ouest tunisien, des groupes salafistes ont incendié le siège régional du syndicat UGTT (Union générale tunisienne du travail). Il faut rappeler que les groupes salafistes ont déjà attaqué à Jendouba plusieurs locaux de la police et des débits de boissons alcoolisées.
Ces groupes bénéficient d’une grande impunité malgré la gravité de leurs actes depuis plusieurs mois.
La FTCR et le CRLDHT dénoncent ces actes attentatoires aux libertés et à la démocratie, qui surviennent après des appels au soulèvement des Tunisiens pour l’instauration de la Chariaa en Tunisie. Ils condamnent les appels intolérants à l’affrontement religieux qui utilisent les mosquées comme outils de leurs discours haineux.
La FTCR et le CRLDHT demandent aux députés de l’Assemblée constituante et au gouvernement de prendre les mesures urgentes pour mettre hors d’état de nuire ces groupes haineux et intolérants qui s’attaquent à tous ceux qui ne partagent pas leurs convictions fascistes.
Nous mettons en garde le gouvernement contre la poursuite de ces violences salafistes et lui rappelons qu’il est le garant de la sécurité de toutes les personnes et les biens.
La Tunisie de la Révolution et de la démocratie ne peut plus supporter ces agissements violents qui risquent de transformer la Tunisie en un champ de bataille de conflits religieux avec des conséquences désastreuses pour le développement économique et la nécessaire ouverture de notre pays au reste du monde.
La FTCR et le CRLDHT appellent les démocrates et les défenseurs des droits de l’homme tunisiens – de Tunisie ou de l’étranger – ainsi que nos amis maghrébins, arabes, français et européens qui se sont mobilisés avec nous pour chasser la dictateur Ben Ali à se mobiliser encore une fois pour la défense de la tolérance, des libertés et de la démocratie en Tunisie. Cette mobilisation est urgente pour contrecarrer les violences des salafistes et des casseurs et de leurs commanditaires et défendre la liberté de création artistique et culturelle, de croyances et de paroles, de presse, syndicale, associative.
Mobilisation générale :
POUR L’ARRET DE LA VIOLENCE DES SALAFISTES EN TUNISIE.
POUR LE RESPECT DES LIBERTÉS ET DES DROITS DE L’HOMME EN TUNISIE
POUR LA RÉALISATION DES OBJECTIFS DE LA RÉVOLUTION :
DIGNITE, EMPLOI ET LIBERTÉ
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