الجنون الإسلامويّ هو نفسه في كلّ مكان : قوّة كارهة للحياة، ولا يوجد أيّ بلد بمنأى عن خطره. ويجب أن لا نتسامح مع هذه الحكومة في عدم تطبيق القانون.
Fethi Benslama
UNE FORCE QUI HAIT LA VIE...
Je viens de voir le film sur la guerre civile algérienne de Séverine Labat et Malik Aït-Aoudia (Algérie 1988-2000, Autopsie d’une tragédie). Œuvre d’une grande qualité qui démonte les mécanismes d’une folie qui a coûté plus de 100.000 morts. Je conseille aux Tunisiens de regarder ce film. Même si le contexte algérien n’est pas le même qu’en Tunisie, je suis frappé par certaines similitudes dont, entre autre, la montée progressive de la violence islamiste et sa tolérance par les pouvoirs en place. Beaucoup de Tunisiens croient qu’ils sont mieux que les Algériens et qu’ils sauront mieux faire face. Je ne le pense pas. L’Algérie avait des faiblesses, mais la Tunisie en a d’autres importantes sur d’autres plans, et je pense que des chemins différents peuvent aboutir au même résultat, parce que la folie des extrémistes islamistes est la même ici et là, exactement la même, bénéficiant aussi de la même illusion aveuglante. Quand il y a un an, j’ai tiré le signal d’alarme à propos des salafistes, certains m’ont répondu, sur ces pages mêmes, mais non, ce n’est pas un problème, ils sont peu nombreux, ils sont manipulés, ils sont cons, etc… On sait ce qu’il en est, aujourd’hui. Les expériences historiques dans d’autres pays, très civilisés, très structurés, montrent comment une petite minorité fanatisée peut gonfler rapidement et s’imposer avec la fureur et la terreur. Je ne dis pas ça pour faire peur et certainement pas par défaitisme. Il est encore temps pour les Tunisiens d’ouvrir les yeux, et d’exiger du gouvernement d’assurer la sécurité dans l’ensemble du pays, en sanctionnant la moindre violences dans la stricte légalité. Ennahda n’a pas l’intention d’empêcher les salafistes de nuire, je crois que sa stratégie est d’en faire ses alliés et son bras armé. J’ai vu dans le film sur l’Algérie, la même force pulsionnelle aveugle et terrifiante que celle qui est en train de se constituer en Tunisie. C'est une force qui hait la vie. Pour le psychanalyste que je suis, il ne fait pas de doute qu’il s’agit-là d’une manifestation de la pulsion de mort
Fethi Benslama
UNE FORCE QUI HAIT LA VIE...
Je viens de voir le film sur la guerre civile algérienne de Séverine Labat et Malik Aït-Aoudia (Algérie 1988-2000, Autopsie d’une tragédie). Œuvre d’une grande qualité qui démonte les mécanismes d’une folie qui a coûté plus de 100.000 morts. Je conseille aux Tunisiens de regarder ce film. Même si le contexte algérien n’est pas le même qu’en Tunisie, je suis frappé par certaines similitudes dont, entre autre, la montée progressive de la violence islamiste et sa tolérance par les pouvoirs en place. Beaucoup de Tunisiens croient qu’ils sont mieux que les Algériens et qu’ils sauront mieux faire face. Je ne le pense pas. L’Algérie avait des faiblesses, mais la Tunisie en a d’autres importantes sur d’autres plans, et je pense que des chemins différents peuvent aboutir au même résultat, parce que la folie des extrémistes islamistes est la même ici et là, exactement la même, bénéficiant aussi de la même illusion aveuglante. Quand il y a un an, j’ai tiré le signal d’alarme à propos des salafistes, certains m’ont répondu, sur ces pages mêmes, mais non, ce n’est pas un problème, ils sont peu nombreux, ils sont manipulés, ils sont cons, etc… On sait ce qu’il en est, aujourd’hui. Les expériences historiques dans d’autres pays, très civilisés, très structurés, montrent comment une petite minorité fanatisée peut gonfler rapidement et s’imposer avec la fureur et la terreur. Je ne dis pas ça pour faire peur et certainement pas par défaitisme. Il est encore temps pour les Tunisiens d’ouvrir les yeux, et d’exiger du gouvernement d’assurer la sécurité dans l’ensemble du pays, en sanctionnant la moindre violences dans la stricte légalité. Ennahda n’a pas l’intention d’empêcher les salafistes de nuire, je crois que sa stratégie est d’en faire ses alliés et son bras armé. J’ai vu dans le film sur l’Algérie, la même force pulsionnelle aveugle et terrifiante que celle qui est en train de se constituer en Tunisie. C'est une force qui hait la vie. Pour le psychanalyste que je suis, il ne fait pas de doute qu’il s’agit-là d’une manifestation de la pulsion de mort
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire